"Notre" Pont des Soupirs

Le Gamaret en point de mire

Le Gamaret est un cépage que nos bons chercheurs suisses de la station Agroscope ont développé, il est le frère du Garanoir d’ailleurs. Il s’agit d’un croisement de Gamay et de Reichensteiner, dont la vocation était d’aboutir sur des vins plus concentrés et plus riches, tout en ayant en vignes des cépages moins sensibles aux maladies. L’histoire du Pont des Soupirs part de là.

Sortir des vins de grande classe

Roger, en tant que bon pépiniériste (si vous n’êtes pas passés par la case « 1992 », alors allez-y!), connaissait déjà bien le Gamaret. Il a vu très vite en ce cépage de magnifiques possibilités pour asseoir la qualité des vins que le terroir genevois pouvait offrir. Et donc, il n’en fallait pas moins pour démarrer un vin qui serait orienté sur une qualité extrême et un potentiel de garde optimal. Bref, la machine était lancée!

Démontrer qu’on peut être bons à Genève

La réputation des vins genevois, à l’époque, mieux vaut ne pas en parler. On connaît ce que Genève peut produire comme vins de qualité aujourd’hui, mais à l’époque le boulot était à faire. On avait besoins de types convaincus et capables, et si on y ajoutait un peu de passion c’était bingo. Ce qu’on connaît de l’assortiment ultra-qualitatif des vins de Genève aujourd’hui, c’est le résultat du travail de beaucoup de ces gens-là dans les années 1990.

Roger Burgdorfer
Pont des Soupirs

Pont des Soupirs

Le saut dans l'excellence

Qui l'a appelé comme ça ?

Pourquoi « Pont des Soupirs » ?

Tous les noms ont une histoire. Celui du Pont des Soupirs, le « nôtre », n’est pas tellement hors du commun. Il y a aussi un pont dans l’histoire. Précisément, un pont au-dessus d’un chemin de fer. La ligne Lyon-Genève a une caractéristique, elle est en légère montée jusqu’à arriver entre Russin et Satigny à la hauteur de Peney. C’est là que ce situe le pont qui faisait office de signal pour les mécanos des locomotives à vapeur qui, arrivés enfin à plat, lâchaient la vapeur, d’où le surnom de « Pont des Soupirs ». Notre première parcelle de Cabernet-Sauvignon s’y trouvait elle aussi.

 

Cabernet-Sauvignon, et quoi d’autre?

À l’époque, les essais consistaient en 50% de Gamaret et 50% de Cabernet-Sauvignon. Le premier millésime était 1992, élaboré en micro-vinification pour environ 80 bouteilles sous l’égide de Didier. 1992, c’était le début d’une nouvelle dimension au Paradis. Aujourd’hui, le Gamaret s’accompagne du Cabernet-Sauvignon, du Cabernet-franc, du Merlot et d’une bonne année d’élevage minutieux en barriques. Une belle réussite saluée par sa présence sur de très belles tables, jusqu’à Saint-Emilion même, à l’époque!

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