2022 Scharzhofberger Kabinett blanc 150 cl

L'hiver a de nouveau été très doux. Les mois d'octobre, novembre et décembre ont été plutôt secs, les mois de janvier et février humides. À partir de mars, le temps a été très sec. Après l'hiver chaud, les mois de mars et d'avril ont été moyens, mais en mai, le temps est devenu chaud et les vignobles ont bien poussé. Dans les endroits abrités, la floraison a commencé le 14 mai et le 10 juin, tous les vignobles avaient fini de fleurir. La nouaison a été très bonne, avec trois raisins sur la plupart des rameaux et parfois même quatre.

En raison des conditions sèches, nous n'avons dû traiter que deux fois, le 24 mai et le 2 juin. Le cuivre et le soufre ont suffi.

En juillet, il n'a plu que 2 mm et le manque d'eau s'est fait sentir partout. Le développement des raisins s'est ralenti, le feuillage des arbres a commencé à jaunir. Le travail de la vigne s'est déroulé sans problème en raison de la sécheresse. Après l'expérience de 2020 et compte tenu de l'importance de la nouaison pour la première fois depuis 1993, nous avons décidé d'éclaircir la récolte : Dans le vignoble "breiter Weinberg", nous avons divisé les raisins et, sur 1/3 de la surface du vignoble, nous avons coupé le troisième et le quatrième raisin.

Le temps n'a pas été extrêmement chaud, seul le mois d'août a connu une longue vague de chaleur avec des températures allant jusqu'à 37°C. Les orages des 5, 15 et 31 août, avec des quantités de précipitations localement très différentes, ont à peu près mené les vignobles du Scharzhofberg jusqu'à la fin de l'été

Le mois de septembre a commencé par des températures élevées et des orages violents. Dans le vignoble Wiltinger braune Kupp, il y a eu à plusieurs reprises une érosion considérable.

À partir de la mi-septembre, le temps est devenu beaucoup plus frais. Les vendanges ont commencé très tôt, le 19, et comme nous l'avions prévu, en raison de la grande quantité de 2020, les poids des moûts n'étaient pas aussi élevés qu'on aurait pu s'y attendre après cet été. Les raisins étaient dans l'ensemble très sains et nous aurions aimé attendre un peu plus longtemps, mais les acidités étaient un peu basses et il était à craindre qu'elles continuent à baisser pendant les vendanges.

Les vieux plants vigoureux avaient particulièrement bien supporté la sécheresse, alors que les jeunes vignobles plantés en 2015 ou plus tard avaient souffert. Les meilleures qualités se trouvaient là où nous avions éclairci et dans les parcelles qui portaient peu de raisins en elles-mêmes.

Après les pluies de fin août et début septembre, le botrytis s'est propagé et après avoir récolté les raisins pour le "Scharzhof" pendant 3 jours, nous avons commencé à sélectionner les raisins atteints de Noble-Rot. Si le temps était resté sec, nous aurions pu récolter des qualités similaires à celles de 2018, mais le 27 octobre, il est tombé 12 mm de pluie et les 1er et 2 octobre, 30 mm supplémentaires. Le 6 octobre, la récolte proprement dite était terminée, mais comme les prévisions météorologiques à long terme étaient prometteuses, nous avons laissé 1 1/2 ha dans le Scharzhofberg. Cependant, les perspectives se sont rapidement détériorées et, du 10 au 13 octobre, une petite équipe de spécialistes a cueilli les raisins atteints de botrytis, ce qui a permis de produire un petit tonneau d'une qualité potentielle de Gold-cap.

Le mois d'octobre a été le plus chaud depuis 2001 et l'on peut se demander si une récolte plus tardive n'aurait pas permis d'obtenir une meilleure qualité. Cependant, le temps n'était pas seulement chaud et ensoleillé, avec plus de 100 mm de pluie, il était également très humide. Les conditions chaudes et humides ont permis aux raisins de pourrir rapidement, mais ils n'ont jamais vraiment séché. Il semblerait que notre décision de récolter n'était pas si éloignée de la réalité. Le millésime est sans surprise similaire à 2020 et 2018.

Egon Müller